Pampelune , Escolar Gil s’enfonce dans le bache.
Après deux sorties compliquées et sans grand succès, Madrid et Vic, à Pampelune les Escolar Gil ont confirmé le bache dans lequel cette ganaderia s’enfonce. Faibles, courts de charge, deslucidos et sans transmission , c’était mission impossible. Joselito Adame, Ruben Pinar et Javier Cortes n’ont pas pu en tirer grand chose. A part les têtes, il n’y a rien à conserver de cette corrida. Le sixième , »le moins mauvais du lot « , a permis à Javier Cortes de tirer les meilleurs muletazos de la course. A peine deux heures de corrida , mais que ce fut long.
Fiche techniqur
- Arènes de Pampelune: troisième corrida des San Fermines 2022
- six toros de Escolar Gil (poids moyen 540 Kg) pour :
- Joselito Adame : silence , silence
- Ruben Pinar : salut au tiers , silence
- Javier Cortes; silence, silence (un avis)
- lleno,
- du soleil et de la chaleur
Toro par Toro
Le mexicain Jose Adame accueille le premier par des véroniques. Le toro (575 kg) est haut et très armé. Suelto, il prend une pemier pyuazo léger au cheval de réserve. Il en prend un second, en poussant, plus sérieux par le picador de turno. Brindis au public, Joselito amène le toro au centre. Début, passe à passe, à droite; l’Escolar, qui a une charge lente et courte, met la tête tout en n’oubliant pas de regarder le matador. Adame met du temps à trouver confiance et sitio. A partir de la troisième, c’est mieux. A gauche comme à droite, le toro, qui reste sur la défensive, manque d’implication et de transmission. Bonne entrée à matar, estocade entière en place, descabello
Plus léger et bas, le second est faible. Il vient deux au cheval, pousse à la première rencontre, la seconde est plus légère. Brindis au public, Début de faena par le bas, le toro humilie, a une charge courte et se retourne vite. A droite, comme à gauche (deux passes), Ruben Pinar reste marginal et toréé sur le pico. Il ne pèse pas sur l’Escolar. Toro et faena vont à menos, le torero insiste, joue la fibre trémendiste. Entière tombée , hémorragie , le bicho tombe rapidement, salut au tiers.
Astifino, haut et costaud, humilie mieux à droite qu’à gauche dans la cape de Javier Cortes. Mal piqué;il pousse à la première rencontre. Il sort seul de la seconde. Javier Cortes le toréé à mi-hauteur. L’Escolar manque de forces et a un charge courte à droite . Il en va de mème à gauche. Il est deslucido. Cortès essaie, tire deux ou trois muletazos et joue la carte trémendiste. Demie trasera et tendida, silence
Le quatrième, dans le type de l’élevage, se défend lors de la première rencontre. avec la cavalerie. et subit la seconde. Joselito Adame commence sa faena à gauche. Le toro a une charge courte et manque d’embestida. A droite, c’est la même chose. Retour sur la gauche, Adame essaie avec professionnalisme mais l’Escolar ne permet pas grand chose. Demie en avant ; descabellos, silence.
Le cinquième, très bien armé, est haut et léger. Piqué par Puchano, il prend deux puyazos sans s’employer. Joselito Adame par un superbe quite sauve « Candelas » d’une cogida certaine. Le toro, lui aussi, a très peu de charge. Ruben Pinar essaie à droite puis à gauche. L’Escolar devient tardo, donne des coups de tête puis va à menos (et oui c’est possible) . Demie légèrement tombé, le toro, avisé, met en danger Candelas qui part à l’infrimerie. Le bicho tarde à tomber.
Le sixième , très saltillo, est très bien armé. Il prend deux piques en se défendant à la première et sort seul de la seconde. Javier Cortes brinde au public. Au centre, début de faena à gauche, le torero s’applique. L’Escolar est celui qui a la moins mauvaise charge de la course. A droite, il a une demi charge. Retour à gauche, il humilie mais manque d’embestida. Quelques bons muletazos, puis il va à menos. Cortes fait durer la faena plus que nécessaire. Quasi entière contraire, descabellos.
Bonne reseña relatant bien ce que l on a pu voir ou plutôt « endurer » au niveau de la déception
Les crises COVID & Ukrainiennes répercutées au niveau des élevages : Toros de + de 5 ans ½ (le dernier de Fuente Ymbro de 6 ans ce vendredi), les ganaderos (+40% de charge financières entre gasoil, aliments, sécheresse, 2ans sans recette) n’ont plus de trésorerie pour acheter les compléments alimentaires nécessaires. Par contre au niveau pointe, Pampelune reste la seule arène espagnole où le barbier reste à la maison !!!!!
Et l’encierro matinale n’est pas fait pour préserver leurs manques de forces (tous les toros, même ceux du vendredi, sont sortis faibles).
J’ai trouvé la corrida de Madrid intéressante, et serai le Dimanche 11 Septembre en Arles pour revoir les Escolat Gil dans un desafio qui promet (Yonnet / Escolar).
Bon 4ème Encierro La Palmosilla, lots qu’on annonce charpenté.
Du plaisir à vous lire.
Dominique ROGER