Pampelune : grande corrida de la Palmosilla et distribution de trophées.
Le summum de l’incompétence présidentielle a été atteint ce jour à Pampelune. Six oreilles aux trois premiers , pour des faenas en dessous du potentiel des toros. Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon Pampelune aurait perdu une de ses concitoyenne. On se serait cru dans une arène de pueblo. Tout cela vient gâcher une corrida de bon niveau. La palme en revient à l’excellent lot de la Palmosilla. Sérieux de présentation, mobiles, nobles et encastés, ils offraient beaucoup d’options. C’est un des meilleurs lots que nous avons vu depuis le début de la temporada. Avec des personnalités très différentes, ils ont contribué à rendre la corrida entretenue. Les trois toreros , sans démériter, sont restés en dessous du potentiel de cette grande corrida de La Palmosilla. On reverra ce fer, le 1er août à Azpeitia face à Morante, Luque et Carretero. Pour ce qui est de la Présidente………………
Fiche technique
- Arènes de Pampelune: quatrième corrida des San Fermines 2022
- 6 toros de La Palmosilla :
- Rafaelillo : deux oreilles , une oreille
- Manuel Escribano : deux oreilles , (avis) vuelta al ruedo
- Leo Valadez: deux oreilles , (avis) silence
- lleno
- du soleil et de la chaleur
- Sortie à hombros des trois toreros et du mayoral .
Toro par Toro
Rafaelillo accueille le premier par paquirrinas puis par véroniques. Le Palmosilla prend deux piques, poussant plus à la première qu’à la seconde. Bon quite par navarras d’Escribano, Rafaelillo brinde à l’équipe médicale qui lui a sauvé la vie en 2019. Début de faena trémendiste, Le toro est noble avec de la caste. Rafaelillo est survolté et toréé de façon électrique à droite. A gauche, il est un peu plus posé. Le torero est valeureux , s’expose mais on aurait pu voir autre chose avec plus de temple. Il a manqué une série à gauche . Final à nouveau trémendiste, Entière caîdita rapide à faire effet, deux oreilles , la seconde est difficile à comprendre, palmas au toro.
Manuel Escribano attend le second à Porta Gayola. Bien mis en suerte, il prend une pique très en arrière (rectifiée) et un picotazo. Quite par chicuelinas de Leo Valadez. Escribano partage les palos avec le jeune mexicain, ovation pour les deux protagonistes. Début par cambiadas et pechos de la main gauche, le toro a du potentiel. A droite, et à gauche, Escribano toréé avec le vuelo et le pico. Le toro a du tranco, vient de loin . Le torero de Gerena n’exploite pas toutes les options offertes par la « La Palmosilla ». Quasi entière très rapide à faire effet, deux oreilles (la distribution continue).
Le troisième visite le ruedo avant d’être fixé par Leo Valadez. Bien piqué, il pousse au contact du cheval lors des deux rencontres. Quite par zapopinas, le mexicain rend sa politesse à Escribano au deuxième tiers. L’ancien domine le plus jeune. Début par molinetes et derechazo de rodillas. Le toro est noble et repète. Il a du tranco. Bonne série à droite, puis à gauche, le mexicain passe rapidement à une tauromachie qui porte plus sur le public. Dommage, le toro permet mieux à condition de peser dessus. Entière et deux nouvelles oreilles, la pantomime continue.
Le quatrième est mal et trop piqué à la première rencontre. La seconde est un simple picotazo. Quite par chicuelinas de Manuel Escribano. Rafaelillo brinde au public. Il double le toro en début de faena. Plus posé , il commence sa faeana à droite en toréant à mi-hauteur. Le toro se retourne sur une passe et lui inflige un puntazo à la jambe. Série suivante valeureuse, il y manque un peu de temple mais , par obligation, Rafael Rubio pèse sur le toro. Le torero regarde beaucoup le public en fin de faena. Bonne série à gauche pour finir, nouvelle entière caîdita rapide d’effet, une oreille ( retour à la raison de la dame en rouge qui résiste à la pétition).
Nouvelle porta gayola au cinquième . Bien présenté, le toro met la tête dans le capote de Manuel Escribano. Il prend une pique trasera au réserve et un picotazo à celui de turno. Lea Valadez réalise un bon quite en variant les suertes. Escribano pose les banderilles avec facilité, ovation. Brindis au public, le torero débute sa faena par cambiadas. Le toro est noble et répète. Cite de loin, le toro humilie. Il est très bon. Escribano toréé sur le voyage et le pico. Sur la suivante, il se centre (enfin) plus. A gauche, le toro a moins de chispa et la faena va à menos. Pinchazo , entière . La présidence fait la sourde oreille à la pétition pourtant majoritaire. En plus d’être incompétente, cette présidente est incohérente.
Le siixième est très sérieux de présentation. Il est sévèrement châtié à la première rencontre. Mieux piqué à la seconde, il pousse sous le fer. Leo Valadez le banderille avec quelques difficultés. Le toro a de la mobilité. Il est noble et humilie. Il proteste un peu dans la muleta à droite. Le bicho nécessite une muleta autoritaire que ne lui propose pas Valadez. C’est mieux à gauche. Valadez finit, mieux, sa faena sur ce piton, le meilleur du toro. Demie basse, le toro tarde à tomber, descabello,