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Paquirri, torero au sourire éternel

Paquirri, torero au sourire éternel

Avispado

Francisco Rivera Pérez dit « Paquirri » est né à Zahara de los Atunes le 5 mars 1948. Il est décédé le 26 septembre 1984 à Cordoue.

Le 26 septembre 1984, dans les arènes de Pozoblanco, il est très gravement blessé par le toro « Avispado » de la ganadería de Sayalero y Bandres. Les médecins locaux sont affolés par la gravité des blessures. Ils se rendent compte qu’ils ne disposent pas du matériel nécessaire pour opérer, et décident de transporter « Paquirri » par ambulance à l’hôpital de Cordoue. Il décéde durant le trajet. Cette mort provoqua des remous dans le monde de la corrida. On ne pensait pas, en 1984, qu’on pouvait encore mourir dans l’arène en raison d’une couverture médicale insuffisante. Depuis la présence d’une UVI mobile est obligatoire dans les petites arènes espagnoles.

Une carrière «a mas»

Paquirri débute en lumières en août 1962 à Barbate puis avec picadors, le 28 juin 1964 à Cadix. Il prend son alternative le 11 août 1966 à Barcelone avec pour parrain Paco Camino, et pour témoin El Viti avec des toros de Urquijo. Il confirme à Madrid le 18 mai 1967  (avec à nouveau pour parrain Paco Camino). Torero allègre et un brin superficiel en début de carrière, c’est au milieu des années 70 qu’en gagnant en profondeur et en poder, sa tauromachie le porta en haut de l’escalafon et le classa dans les toreros qui comptent. Athlétique, plantant les banderilles, sourire ravageur, il ne laissait personne indifférent.

L’ascension de Paquirri sera relativement lente, et, à part quelques occasions, il faut attendre la fin des années soixante-dix (1977 surtout), et le départ de quelques anciens prestigieux, pour qu’il atteigne enfin la toute première place. Son courage est certain, son art s’est apuré. Sans élégance particulière à la cape, il se montre efficace et pratique la puerta gayola ou la larga de rodillas avec maîtrise. Son pouvoir de domination avec la muleta fait le reste. Au fil des années, la limpidité d’exécution qu’il apporte à son toreo lui donne parfois une vraie touche de grandeur. Ses estocades sont sincères. C’est surtout grâce à la pose des banderilles que Paquirri a conquis sa popularité.

Néanmoins l’usure du temps fait son oeuvre , on le dit fatigué par les toros, par une vie sentimentale agîtée qui fait la une des journaux people d’Espagne. L’heure de la retraite semble arriver. La corne d’Avispado va passer par là et figer pour l’éternité le sourire de Paquirri en plein force de l’âge.

Vidéo de Francisco Rivera Paquirri ⤵️
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