Les Brèves

Les brèves du mercredi 28 août

Les brèves du mercredi 28 août

Les festejos du mardi
  • Cuenca. Toros de Zacarías Moreno (1º, 2º , 3º) et Daniel Ruiz (4º, 5º, 6º) pour José María Manzanares oreille, saluts Alejandro Talavante saluts, oreille Roca Rey oreille, 2 oreilles.
  • Colmenar Viejo. Novillos de David Ribeiro Telles pour David López oreille, oreille Alejandro Chicharro oreille, 2 oreilles Javier Zulueta oreille, oreille.
  • Cuéllar. Rejon. Toros de Romão Tenorio (vuelta pour le 3°) pour Pablo Hermoso de Mendoza oreille, oreille Léa Vicens saluts (avis), sifflets (avis) Guillermo Hermoso de Mendoza 2 oreilles et la queue, 2 oreilles
Toros à la télé
  • 18h30. Tarazona de Aragón. Toros de Sancho Dávila pour Diego Urdiales, Daniel Luque, Borja Jiménez. Lien d’accès ➡️ ONETORO
  • 18h30. Toros de Sancho Davila pour Diego Urdiales, Daniel Luque, Borja Jiménez.  Lien d’accès ➡️ ARAGON TV
  • 19h00. Riópar. Rejon. Novillos de El Madroñal pour Parreirita Cigano, José María Martín, Francisco Canales. Lien d’accès ➡️ CMM
Toros à la télévision
Bayonne, à la découverte des Castillejo de Huebra

Les toros de Castillejo de Huebra seront à l’affiche de la corrida des six toreros du samedi 31 août. Grâce aux images d’Olivier Péant (TVPI), partez à leur découverte

Les Margé pour Dax (vidéo)

Découvrez en vidéo (images ©️arènes de dax) les toros de Margé pour la corrida du 7 septembre à Dax.

Tibo Garcia triomphateur de Socuellamos

Bullstars Espectaculos a rendu officiel les prix de sa corrida 2024. Le triomphateur (et la meilleure estocade) est Tibo Garcia, Emilio de Justo lui remporte le prix de la meilleure faena.

La FSTF et l’indulto

Par la plume d’un membre de son bureau Danie Garipuy, la FSTF réagit aux vagues d’indulto qui ont déferlé sur la temporada 2024. On peut être d’accord (ou pas). Votre avis nous intéresse, n’hésitez pas à laisser un commentaire.

Les indultos et la mort de la corrida.

Le RTMF mentionne l’indulto dans 2 articles, le 73-10 et surtout le 84 : “la grâce peut être accordée si le taureau a eu un excellent comportement dans les trois tiers“. L’ancienne mouture précisait “notamment en prenant les piques avec style
et bravoure“. Au-delà des aspects réglementaires la multiplication des indultos en Espagne (mais aucun dans les arènes de première catégorie) et malheureusement presque partout en France pose un problème majeur. Sans la mise à mort le rite et le sens profond de la corrida sont perdus. La seule justification de l’indulto doit demeurer celle de préserver comme reproducteur un taureau absolument exceptionnel tout au long des trois tiers, un taureau puissant, brave, mobile, encasté. La grâce doit être rarissime à l’inverse
des excès actuels qui ouvrent la voie, même si leurs auteurs n’en ont pas conscience, à une corrida qui dépourvue de la suerte suprême n’en serait plus une.


Nous devons dénoncer avec vigueur les excès actuels. C’est un combat essentiel à mener sans concession, en sachant qu’il va à l’encontre des intérêts des matadors, des éleveurs et des empresas. Une proposition simple permettrait vraisemblablement de limiter le nombre des indultos : en l’absence de mise à mort, puisque la lidia n’est pas allée jusqu’au bout, pas de trophées pour les matadors hormis une vuelta al ruedo.


Daniel Garipuy. Membre du bureau de la FSTF

Retour du Café Toro

Samedi 7 septembre, la Café-Toro fait sa rentrée. Même lieu, même heure pour le rendez-vous aficionado du samedi matin. Au programme, un thème en lien avec l’actualité taurine du jour. Pour l’instant mystère, mais ça sera toujours au 27 rue Jean Reboul à Nîmes.

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11 réflexions sur “Les brèves du mercredi 28 août

  • Je ne peux que souscrire aux propos de la FSTF au sujet de la gabégie d’indultos, non plus seulement en Espagne, mais malheureusement en France.
    L’indulto, même si le règlement l’autorise, est un contresens à l’essence même de la corrida. Le métier de nos chers toreros est : matador de toros. CQFD
    L’essence du combat entre l’homme et la bête en est l’issue : la mise à mort. Sans mise à mort il n’y a pas de combat abouti. Nous sommes dans une forme d’absurde.
    En outre, nulle part nous ne lisons que tel président a grâcié tel toro, mais que tel torero a grâcié tel toro. Et c’est la triste réalité. Les pauvres petits dacquois en ont été témoins au moins deux fois : en 2018, ce tricheur de Gines Marin a orchestré l’indulto de Lebrero en manipulant le public avec force gesticulation. Luque a répété exactement le même scénario en 2022 par peur de gâcher sa faena face à une limace de La Quinta.
    Deux toros travaillés par le même torero (Clemente) sont grâciés à trois jours d’intervalle, et en France!!! Personne ne s’en étonne? Et quelques jours plus tard Olivier Margé admet dans la presse que l’indulto de Béziers était généreux. Mais c’est son père qui a exigé cet indulto. N’ayez crainte ignares de dacquois,, vous aurez un cinquième indulto dans quelques jours.

    Il ne faut pas supprimer les trophées symboliques; il faut supprimer les indultos!

    Beñat

  • Patrick Sabatier

    Bonjour
    La proposition de Daniel me paraît être intéressante pour limiter le nombre d’indultos vraiment exagéré. Le dernier en date étant celui du toro de Margé à Béziers. Comme je l’ai déjà écrit ici, c’est M Margé lui même qui par ces gestes et vociférations et aidé par ses amis du callejón, a réussi à faire indulter son toro qui ne le méritait pas, par un président de course qui n’a pas su assumer ses responsabilités en appliquant le nouveau règlement dont il faut bien toutefois reconnaître hélas qu’il est sujet à interprétation beaucoup plus que l’ancien.
    Pour autant, cette proposition me paraît être une solution acceptable car le matador,se voyant privé de trophée, n’ insisterait peut être pas au moment de la mise à mort. Côté matador celà pourrait être efficace. Mais côté ganadero et côté public,que ferait un président qui serait fortement sollicité, malgré la nouvelle règle, pour octroyer les trophées à un torero qui a réussi une très belle faena ? Tiendrait il face à la demande ?
    Par contre je ne suis pas d’accord avec Beñat pour supprimer l’indulto quand le toro le mérite vraiment.
    Pourquoi priver un ganadero d’un réel bon reproducteur? Il faut savoir raison garder et ne pas remplacer un excès par un autre.
    Quoiqu’il en soit, faire intégrer cette nouvelle règle dans le règlement me semble être très compliqué vu les forces en présence et je crains hélas que les indultos perdurent encore longtemps. Ce n’est que par les explications envers le grand public , très long travail à mettre en œuvre, que les choses pourront évoluer dans le bon sens. Patrick Sabatier.

  • L’indulto fait partie du règlement depuis toujours, (restreint aux concours auparavant), et il est totalement inimaginable de l’interdire dans le contexte actuel.
    Par ailleurs, il est démocratique puisqu’accordé par le Président sur pétition du public , (relativement, car ce dernier peut , et est souvent berné ou manipulé… Comme en politique !).
    C’est donc un combat d’arrière garde que de vouloir l’interdire.
    Ceci dit, je me fait l’avocat du diable, mais adopter une attitude plus mesurée et adaptée me semble plus productive.
    En l’espèce, au palco j’aurai certainement grâcié le Santiago Domecq de Dax, mais suis écœuré par les gesticulations inqualifiables, de l’empresa-ganadero de Béziers.
    C’est là qu’il faut agir, en prohibant dans le règlement, toute tentative ostentatoire venant de toute personne du callejón, qu’elle soit professionnelle ou invitée. (pour toute décision, trophées, indulto, etc…)
    Le palco n’a pas besoin de ces manipulations !
    Et si, comme le prétend Olivier Margé, il s’agissait du dernier exemplaire d’une reata qu’il souhaitait conserver, il avait le moyen de le tienter en privé, et le mettre sur les vaches ! …

  • a en croire la chronique pourquoi le toro ne devrait pas être gracie puisque le matador l’est par son statut déjà réglé avant de mettre les pieds dans l’arène sauf si comme fandino paquirri el yiyo!!

  • Roger Dominique

    Que du Plaisir mes chers amis de Tertulias : « Prix de Vente des Toros (Ils galèrent les ganaderos messieurs les sociétaires de la FSTF) et la mort de la Corrida » ou « Indultos et la mort de la Corrida » ????

    Mettons les Ganaderos Français au Centre du Ruedo en rajoutant dans le nouveau règlement taurin
    – Obligation d’une journée 100% français dans les arènes de 1ère Catégorie,
    – Indulto des Toros Made In France : pour la sauvegarde et l’amélioration de la Caste des Toros Made In France, obligation de la présidence de suivre la demande d’Indulto de tout Ganadero Français.

    Pour les Indultos des Toros Made In Spain / Portugal : je m’en tape les coucougnettes.
    J’eus préféré que la Fédération des Sociétés Taurines de France débatte sur le « Prix de Vente des Toros (Ils galèrent nos ganaderos messieurs les sociétaires de la FSTF) et la mort de la Corrida » que sur les « Indultos et la mort de la Corrida »

    Remettons la Caste / Diversité d’Encastes / Toros Limpios au Centre du Ruedo, payons les Ganaderos (non les Figuras ou Pseudos Figuras).

    Les ganaderos sont – ils toujours les Dindons de la Farce Taurine ? Oui comme d’hab : 2 extraits Charlotte Yonnet 2023 (Tertulias 2023), Miura 1975 (Jean Pierre Darracq El Tio Pepe)

    A _ 2023 – Charlotte Yonnet
    Il y a la réalité économique de notre élevage. Le coût du toro a flambé, et devient tellement élevé que tous ne peuvent pas tenir. Même si le prix de revient augmente aussi en Espagne, il reste quand même en dessous du nôtre. Aujourd’hui le toro coûte trop cher par rapport au prix auquel on le vend. C’est difficile aujourd’hui d’inverser la tendance. Le coût du spectacle est très lourd à porter. Pourtant le prix de vente des toros est inférieur à celui d’il y a trente ans. C’est difficile à comprendre. Aujourd’hui ce qui n’est pas équitable. Il y a, et c’est normal des cachets minima pour les toreros alors qu’il n’y en a pas pour les toros. Il faudrait instaurer un convenio ganadero.

    B _ 1975, 48 ans avant Charlotte, Don Edourdo Miura
    Page 51 « Miura » (Jean Pierre Darracq El Tio Pepe, contribution à l’historique de la Fiesta Brava et d’un élevage prestigieux). Succulents échanges entre le Tio Pepe & Don Edouardo Miura (le patriarche) en visitant le Campo, en deudeuche (Edouardo conduisant, Jean Pierre à sa droite & sa chère épouse à l’arrière), Jose Dominguez (le Mayoral) à cheval les précédant pour ouvrir et refermer aussitôt les portails :
    – Don Edouardo, je vais vous poser une question indiscrète …. ces toros qui sont devant nous, combien les vendez-vous ?

    – Il n’y a pas d’indiscrétion. Exactement le même prix que mes confrères ganaderos pour une corrida analogue,

    – Pas plus ?

    – Non, non. Pas plus. Exactement pareil.

    – Pourtant, vous êtes sollicité davantage que la plupart d’entre eux ? Ce pourrait être un motif pour vous plus exigeant ?

    – Sollicité, oui. Toutes mes corridas sont vendues un an à l’avance, et quelque fois davantage. Mais ce n’est pas une raison suffisante pour que me distingue des autres. Je n’entends nullement me singulariser. Non, non ! Le prix normal. Seulement, permettez-moi de vous faire remarquer qu’à cet égard les ganaderos, nous sommes victimes d’une grande injustice. J’ai retrouvé les papiers de famille des comptes d’autrefois. Et savez-vous combien on me paie aujourd’hui un lot de 6 toros, par comparaison avec les années 1910 à 1914, toutes choses égales d’ailleurs ? Exactement la moitié ! Tandis que les toreros eux, du moins les « Figures », ont vu leurs cachets centuplés. Est-ce juste ? Est-ce que je ne suis pas, moi aussi, après tout, une vedette comme ganadero ? Je vous le dis : il se commet à notre égard une grande injustice, justement parce que nos frais ne cessent d’augmenter …….

    Au Plaisir
    D.ROGER

    • Patrick Sabatier

      C’est exact que pour les ganaderos, notamment francais mais pas que, le prix de revient d’un toro de 4 ans est si élevé que le prix payé est sans doute à peine suffisant pour l’équilibre financier.
      Ceci dit comment faire pour remédier à cela? Pour ma part je ne vois que 3 solutions:
      – diminuer les salaires des professionnels (ça parait très compliqué voir exemple de Beaucaire.
      – augmenter le prix des places (n’est il pas déjà suffisamment élevé ?)
      – réduire la marge bénéficiaire de l’empresa surtout pour les DSP ou peut être réduire,selon les cas et notamment si les bénéfices ne sont pas importants, la somme demandé pour l’adjudication ( cette piste me paraissant être la plus judicieuse dans le contexte actuel). Patrick Sabatier

      • Roger Dominique

        « Prix de Vente des Toros et la mort de la Corrida » ou « Indultos et la mort de la Corrida » ????

        Remettons les Ganados / Toros au centre du Ruedo, laissons les « Indultos » aux béotiens et gardiens du Temple de la FSTF.

        Une 4ème Solution existe Patrick :
        – 20% de plus pour nos chers Ganaderos – Agriculteurs (appelés « Pollueurs » par le Nouveau Front Populaire),
        – Ces 20% en moins à répartir sur les cachets des Figuras.

        NB : Chou blanc de mes petites souries, toujours à la recherche des coûts chez les Foulards Rouges :
        – Vendredi 16 Août _ Toros de Victoriano del Rio (X K EUR ?) , pour Sebastian Castella (X K EUR ?) Morenito de Aranda (X K EUR ?) et Andres Roca Rey (X K EUR ?)
        – Dimanche 18 Août _ Toros de Pedraza de Yeltes (X K EUR ?), pour Roman (X K EUR ?), David de Miranda (X K EUR ?) et Adrien Salenc (X K EUR ?),

        Chapeau Bis pour les bénévoles de la commission taurine Dacquoise : les bénéfices (5 llenos de No Hay Billetes) permettront de payer les factures des fêtes populaires.

        Au Plaisir
        D.ROGER

  • Tous les ans, vers le 15 août, Dax et Béziers veulent montrer au monde des toros qui a la meilleure féria quitte à s’en rendre ridicule. Mis à part celui du Santiago Domecq à Dax cette année qui était un toro complet, les autres indultos ont été une manipulation ostentatoire du public et de la présidence.
    Béziers représente l’exemple type d’une organisation autocentrée et autogérée entre organisateur, directeur d’arène, ganadero, toreros et président unique qui aboutit à un sentiment de business malsain au détriment du pauvre acheteur de billet.
    D’accord pour ne pas donner de récompense au torero.
    L’indulto doit rester l’exception.

  • AlguazilAnonimes

    Commençons déjà par relever le niveau des récompenses (Toros et toreros) accordées. Niveau qui a extrêmement baissé depuis quelques années avec des oreilles à profusions, des vueltas, des indultos, etc…. générant des sorties en triomphe, des grandes portes qui n’en sont pas! Certaines ne laisseront aucun souvenir à la tauromachie. l’exigence est en constante diminution et à terme cela ne rendra pas service à la corrida malgré ce que veulent imposer certaines impresa, éleveurs, toreros ou autres qui ont mis le grappin sur la tauromachie et qui devalorisent et assassinent ce qui les fait manger et en rend riches certains…..

    Relevons l’exigence et tout ira bien pour tout le monde y compris concernant les indultos.
    La corrida c’est pas le festival de Cannes. En ce moment on nage dans le superficiel et le « m’as tu vu ».

  • Rien a rejeter des analyses de Benat. C’est le parfait reflet du factuel. J’ai en mémoire une corrida dans le sud espagnol avec des Victorinos et Ferrera comme matador, lequel fit sa comédie pour l’indulto, refusée par Victorino présent. Précisions clairement formulées il faut accepter la complexité d’un jugement ou d’une appréciation suite à la Lidia d’un Toro. Indépendamment du fait que personne ne voit la même corrida, y compris chez les enterados, il serait souhaitable d’une salutable remise à niveau du corps présidentiel.

  • Il est amusant de constater que ce sont toujours les « chèvres » de Domecq qui sont indultées. Vous avez vu des Dolores, des Victorinos, des Adolfo, des Saltillo etc… graciés ? Vous avez vu des indultos à Vic ou à Céret ? Moi jamais et d’ailleurs, je m’en porte fort bien. Sans parler de celui de Béziers, puisque surement arrangé au départ, celui de Dax ne vaut guère mieux. Regardez les vidéos. A la pique, il ne s’est jamais employé. C’est un de ces toros « imbécile » qui fait l’avion. Le problème est qu’à Dax, tout comme à Béziers, les tendidos sont remplis d’un public de plage nourri aux délires radiophoniques de Blain qui ne cesse de traiter l’aficion torista de pisse-vinaigre. Commençons à éduquer le public, le reste suivra.
    Frédéric.

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