Nimes novillada, un ennui majuscule
Nimes novillada, un ennui majuscule
Le résumé
Il y a des courses comme ça où rien ne va. Rien n’est bon, tout paraît fastidieux, long, pesant. Et en pareil cas, l’ennui devient alors assommant. La novillada de Torrehandilla Soberbina en a été la plus tristement illustration d’autant, faut-il ajouter, que le vent s’était une nouvelle fois invité. Ceci explique pour partie cela.
Ce bétail d’origine Domecq par Jandilla n’a pas apporté la moindre once d’émotion. Sans force, sans gaz, sans envie c’était moins que des faire valoir. En partant de ce piètre constat, les jeunes toreros n’avaient que leur bonne volonté etleur courage à opposer.
Le Nîmois Nino Julian soutenu par une nombreuse colonie d’inconditionnels n’est pas parvenu à dominer son vis-à-vis. Grâce à une belle estocade, il a été honoré d’une vuelta avant de se faire balader lors de sa seconde apparition mal ponctué à l’épée.
Ses deux autres compagnons de cartel n’ont pas été plus heureux. Alejandro Chicharro a timidement montré son potentiel lors de trop rares instants alors que Javier Zulueta a trop souvent laissé passer ses adversaires au large.
Bref, vous l’aurez compris, cette novillada s’est apparentée à une purge.
Paul Massabo
Fiche technique
- Arènes de Nîmes, novillada de la Féria des Vendanges 2024, six novillos de Torrehandilla et Soberbina (436, 418, 447, 447, 450, 427), pour
- Nino Julian : vuelta, silence après deux avis
- Alejandro Chicharro : silence après avis, applaudissements après avis
- Javier Zulueta : applaudissements après avis, salut
- 12 piques, cuadra Heyral
- Président : M. Tiberino
- Public : ¼ d’arène
- Météo : Ciel dégagé, vent.
- Durée ; 2h55