Les Brèves

Les brèves du dimanche 22 décembre

Les brèves du dimanche 22 décembre

Saltillo à Vic

Dans une entrevue donnée à Mundotoro, l’éleveur andalou de Saltillo  Joaquín Moreno révèle avoir vendu toute la camada 2025 dont on savait déjà qu’une corrida ira à Céret. Il annonce avoir vendu une autre corrida pour la prochaine feria de Pentecote à Vic. Il a aussi une novillada pour une feria française dont il ne peut encore révéler le nom.

un toro de Saltillo
Alicante remet ses prix

Alicante a remis les prix de sa feria 2024. Ont reçu les distinctions la matador Manuel Escribano, le novillero Marco Pérez, le rejoneador Andy Cartagena et le ganadero Victorino Martin

Escribano veut une encerrona avec les Victorino

A l’occasion de la remise des prix d’Alicante, Manuel Escribano a proposé de toréer en solitaire une corrida de Victorino Martin lors de la prochaine Feria de Hogueras d’Alicante. Ce serait une première pour l’andalou. Alicante est un endroit spécial pour Escibano qui y avait connu il y a quelques années, une des cornadas les plus graves qu’il ait eu à connaître, étant sauvé par l’équipe médicale des arènes. S’il n’y a jamais de fumée sans feu, à voir si cette proposition sera suivie de faits.

Le retour de Morante à Olivenza

ABC journal de Séville est toujours bien informé. Il vient de relayer comme information que Morante de la Puebla réapparaîtra à la prochaine Feria de Olivenza 2025. Le torero de La Puebla del Rio, aurait ces derniers temps connut une nette amélioration de son état de santé après quelques mois de récupération. La feria d’Olivenza en Extrémadure se tiendra au début du mois de mars 2025. Le torero de La Puebla aurait également l’intention de toréer quatre fois à la Maestranza durant la temporada. Ce retour anticipé serait-il signe qu’il sera la pierre angulaire du cartel du domingo de resurreccion en terre sévillane?

Morante
Pantera ne rugit plus!

On se souvient (ou pas) du geste de désespéré lors de la dernière feria de Lima. Juan Palacios « Pantera » ce jour là joue à l’espontaneo pour demander une opportunité de toréer. Le novillero équatorien vient à nouveau de défrayer la chronique au Pérou. Cette fois-ci, c’est pour de très mauvaises raisons.

Contracté au Pérou pour la feria de Pichiu Quinhuaragra, le torero ne s’est pas présenté le jour du festejo. Il n’a pas justifié son absence. Le problème c’est qu’il avait touché par anticipation 90% de ses honoraires pour couvrir entre autres ses frais de déplacement. Cela n’a pas fait rire du tout l’organisateur Teofilo Ramirez. Ce dernier vient de porter l’affaire en place publique et intente une procédure en justice. Il a pour objectif de faire expulser du pays le novillero. Comme on dit dans ce cas là, la parole est à la défense pour avoir un son de cloche éventuellement contradictoire.

Une belle soirée au Cercle Taurin Montois

Le cercle taurin montois a accueilli Manu Turquay de la Ganaderia Turquay, et Nicolas Mirabaud, vétérinaire. Sous la houlette d’Hervé Touya, qui a mené cette conférence, l’échange a été riche autour du Toro ! 

Le toro est devenu un véritable athlète : son entraînement, sa préparation, et l’importance capitale de son alimentation sont devenus essentiels pour le ganadero.Un sujet central de la soirée fut le tercio de piques,comme moment clé de la lidia. La qualité de la pique, le placement, et les éventuels dommages qu’elle peut causer jouent un rôle majeur, tout comme la manière dont le toro charge dans le peto et met la tête.

Un point particulièrement important abordé lors de la soirée concerna les conditions de transport et l’aménagement des corales, qui jouent un rôle crucial dans la récupération des toros avant les corridas. Ces paramètres, parfois négligés, peuvent le transformer. Une faiblesse peut apparaître s’il perd beaucoup de poids pendant le voyage. De plus, dans les corales, si le mâle dominant empêche les autres de boire ou de s’alimenter, cela peut avoir un impact direct sur leur performance dans l’arène. Enfin, des détails comme la présence de javel dans l’eau, qui peut dissuader les toros de boire, illustrent à quel point ces aspects techniques doivent être pris en compte pour préserver leur condition optimale.

Il y avait du monde et de la convivialité pour prolonger cette soirée enrichissante.

« C’était mieux avant? »

Un petit retour en arrière de 55 ans. 12 juin 1969. Madrid. Diego Puerta et un toro de Lisardo Sanchez.©️images -filmoteca española

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