Les brèves du mercredi 22 janvier
Les brèves du mercredi 22 janvier
Molarzarzal
A l’hôtel Wellington, l’empresa Espectaculos Marisma a dévoilé cartel et affiche de la corrida anniversaire de Moralzarzal du 5 avril prochain. C’est l’oeuvre du mexicain Domingo Zapata qui illustre le cartel. Le novillero Javier Blanco, prendra l’alternative des mains de José Maria Manzanares et aura pour témoin Alejandro Talavante. Les toros seront de Domingo Hernández.
Après le père le fils
Ils n’ont pas eu la même carrière et leur départ ne laissera pas le même vide mais le torero de Salamanque Pedro Gutiérrez Lorenzo ‘El Capea’ annonce son départ des ruedos. Le fils du Niño de la Capea se retirera au cours de la prochaine feria d’août de Guijuelo. Les détails du cartel seront dévoilés à la Foire internationale du tourisme qui aura lieu ces jours-ci à Madrid (FITUR).
Bayonne confirme les dates de sa temporada
La ville de Bayonne vient juste de confirmer en ce début d’année, les dates de sa temporada
– 11/07 : Corrida blanche – 12/07 : Corrida à cheval ▪︎ Feria de l’Atlantique : – 29/08 : Corrida Goyesque – 30/08 : Corrida des promesses de la tauromachie – 31/08 : Corrida de clôture
Bien que la communication officielle n’en parle pas, on suppose que s’y rajouteront une novillada sans picadors et une novillada piquée.
Circuit des novilladas de la Communauté de Madrid
Luis Rivero vient s’adjoindre aux deux noms déjà connus pour participer au circuit des novilladas de la communauté de Madrid à savoir Alvaro Serrano et Joel Ramirez. Il reste six noms à découvrir pour avoir le plateau complet
Callejon
Le podcast de l’émission radio tauromachique animée par Pierre Albert Blain, d’ICI Gascogne « Callejon«
Prix national de la Tauromachie
La Fundacion Toro de Lidia et son président confirment qu’ils attribueront avec le Sénat et neuf communautés autonomes le Prix national de tauromachie, supprimé parle minitsère Culture et son sémillant ministre Urtasun. Huit communautés du Parti populaire ( Andalousie, Cantabrie, Murcie, Valence, Aragón, Extremadure, Madrid, Castilla y León) et une du PSOE -Castilla-La Mancha- ont uni leurs forces avec la FTL pour lancer le prix du Sénat à la tauromachie qui se substitue au prix des las bellas artes supprimé l’année dernière.
Le nouveau prix, qui sera présenté le 30 janvier au siège de la Communauté de Madrid, est le fruit d’une motion du PP à la Chambre haute qui invitait l’exécutif à restituer le prix national et proposait la création de cette reconnaissance tant que le gouvernement appose son véto. Le budget sera le même que celui du prix avant sa suppression -30.000 euros-
Un espoir en Colombie?
Alors que l’on pensait la situation en ColoMbie définitivement enterrinée et une mort programmée de la tauromachie, un petit ciel de coin bleu vient d’apparaître dans un ensemble bien noir. La Cour constitutionnelle de Colombie a admis une plainte déposée par Juan Carlos Gómez Muñoz, gérant de Cormanizales, contre la loi qui interdit les corridas dans le pays, une réglementation qui entrera en vigueur dans trois ans.
Vide juridique
La plainte déposée fait valoir que la loi prohibitionniste contient plusieurs vides juridiques qui pourraient être utilisés pour restreindre arbitrairement les activités taurines par les ministères et les autorités locales. Il fait valoir que les droits fondamentaux tels que le travail et la liberté de choisir un projet de vie sont violés, en particulier pour les toreros, les novilleros et d’autres secteurs liés à la tauromachie.
La juge Natalia Ángel, chargée de l’affaire, a partiellement admis la requête. La Chambre plénière évaluera d’abord l’atteinte au droit au travail des personnes qui dépendent de la tauromachie, en analysant si cette interférence est proportionnée. Et dans un deuxième point, on tiendra compte de l’impact sur la propriété privée des immeubles destinés à des activités taurines, comme les arènes, et son exclusion des programmes de reconversion prévus par la loi.
Arguments économiques
L’ordonnance présentée et admise indique que «les arguments formulés dans le mémoire de rectification montrent que la loi contestée interfère avec le droit au travail des toreros et novilleros, c’est pourquoi la Chambre doit évaluer si cette affectation est proportionnelle ou non, dans une étude de fond».
La Cour a par contre rejeté d’autres arguments de la demande, comme celui qui invoquait une atteinte à la diversité culturelle, car selon la juge, la jurisprudence a établi que la tauromachie n’est plus considérée comme une pratique culturelle en raison de son conflit avec des principes constitutionnels supérieurs tels que la protection des animaux.
Bref un petit coin de ciel bleu mais très loin d’un grand soleil.
