Arles, une oreille pour chacun
Arles, une oreille pour chacun.
Emilio de Justo présent au rendez-vous!
Il a tiré le meilleur Victoriano del Rio de l’après-midi. Il n’y est pas passé à côté. Emilio de Justo déjà très présent lors de son premier combat, enchaînant des séries et distillant une belle passe de pecho, a su donner le change à son second toro racé qui a transmis tout au long de la faena. Après avoir mis au tapis le cavalier et sa monture, « Cangrejera » doté d’une solide charge a été mis en relief par le torero de Càceres engagé et enjoué malgré le danger.
Les toros à la devise noir et jaune qui n’avaient rien de faire-valoir ont donné du piton à retordre. Daniel Luque d’abord, a arraché les passes une à une avant de dominer complètement son premier adversaire du jour. Il s’est croisé avec sincérité lors de son dernier assaut sans parvenir à convaincre l’épée en main.
Quant à Juan Léal, il a voltigé sur une charge soudaine de « Lastimado » qui semblait pourtant peu intéressé par la confrontation. En parvenant à arrêter subitement son vis-à-vis, il a pesé autant sur l’animal que le public qui a réclamé et obtenu une oreille. La suite et la fin de l’après midi fut plus anonyme.
Paul Massabo
- Arènes d’Arles. Corrida. Toros de Victoriano del Río pour
- Daniel Luque oreille (avis), silence (avis)
- Emilio De Justo vuelta, oreille
- Juan Leal oreille (avis) , silence (2 avis)
- Président: Jean-Paul Maragnon
- 2/3 d’arène
- Temps ensoleillé et généreux
- Cavalerie Bonijol
Bravo PAUL et CHICOT pour ces commentaires et ces photos👍😉
Emilio de Justo a été pur et profond et a déclenché les seuls vrais « olés » de cette féria.
Je suis obligé de reconnaître a été l’auteur de 3 superbes naturelles et ce dès l’entame de la faena à son 1er avec en plus une trinchera de cartel. Pour le reste il est toujours autant compassé. Si la corrida était du cinéma il détiendrait beaucoup de césars. Les spectateurs vont peut-être s’en lasser surtout s’il fait durer la mort du toro comme il l’a fait à Arles. Inutile sauf à commencer à se faire siffler.
Juan Leal m’a beaucoup plu à son premier car il a été sincère dans le toreo profond.
Enfin belle surprise que ce lot de Victoriano del Rio, ardent, vif, piquant et noble. Ils sont presque tous allés au cheval avec allégria. Le tercio de piques aurait mérité d’être mis en valeur avec de tels toros.
Beñat