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Dominique Cuillé, le défi permanent

Dominique Cuillé, le défi permanent

Singulière histoire que celle de Dominique Cuillé. Rien ne la prédisposait à devenir ganadera un jour. Le toro bravo était la passion de son mari Philippe. A la disparition subite de celui-ci il y a sept ans, elle s’est retrouvée bien malgré elle à la tête de l’élevage. Partir de zéro pour apprendre en accéléré les bases du métier, continuer à faire en sorte que les toros bravos continuent à être élévés sur les 160 hectares dédiés au Mas du Grand Badon, voilà les défis que cette femme de caractère a dû relever. Accompagné ce jour là de Marc Serrano, ami et habitué des lieux, Tertulias a rencontré Do comme la surnomme ses intimes pour un entretien sans langue de bois.

Tertulias : « Comment est née la ganaderia ? »

Dominique Cuillé :  « A l’origine, il y avait sur le Domaine du Grand Badon des biou camarguais.  A la suite du décès de mon beau-père, ce bétail est parti à Générac chez mon beau-frère. A ce moment-là, Philippe, mon époux, qui rêvait d’avoir des toros espagnols est parti en Espagne. Il a choisi des toros de Sepulveda de Yeltès. Il a rentré des vaches et un étalon sur le Domaine. C’était en 1998. Suite à un problème de tuberculose, il a du faire tout abattre. Il s’est rabattu sur des toros d’encaste Domecq qui était plus facile au plan généalogique et qui lui plaisaient. Victorino nous avait conseillé d’acheter les Sepuvelda et avait accompagné Philippe. Quand il a fallu redémarrer après l’abattage sanitaire, s‘il lui a expliqué que le résultat ne serait vu que par les générations futures. il lui a préconisé de prendre un encaste avec lequel il allait pouvoir se régaler assez rapidement.

Je pense que Philippe aurait aimé avoir des toros d’un encaste plus complexe. Finalement il l est allé chez Miranda de Pericalvo. Il a acheté à nouveau des vaches et un étalon qu’il a installés sur les terres du Mas. Il en a profité seulement quelques années avant malheureusement de « partir ». Je me suis alors retrouvée avec mes deux fils avec ces bêtes à gérer. Nous n’étions pas vraiment faits pour cela. C’était Philippe qui gérait le mas, les cultures et les toros. Après discussion mes fils m’ont demandé de prendre l’élevage en main.

Tertulias : « Comment s’est opérée cette transition ? »

Dominique Cuillé :  « Cela a été très compliqué. Du temps de Philippe, quand je venais au Mas, c’était plutôt pour recevoir des amis autour d’un repas. J’ai passé deux ans excessivement difficiles parce que sans connaissance de la réalité d’un l’élevage. Je n’avais aucun savoir en la matière. Petit à petit grâce à des amis qui m’ont aidée et orientée par rapport à mes interrogations, je suis arrivée à comprendre ce qu’était l’élevage d’un toro de combat. Vous dire que c’est devenu très facile pour moi, serait mentir. A la base ce n’est pas une passion. Ce n’est pas en souvenir de Philippe que l’ai pris la suite mais ces toros devaient rester sur la mas. Et pour cela, quelqu’un devait prendre la suite. »

J’ai eu la chance que le travail de Philippe me laisse une base solide et un socle noble. Je dois continuer dans cette orientation. Cela reste compliqué mais j’ai sorti au final du bétail de très correcte facture. Je n’en suis pas fière pour autant, ce n’est pas mon tempérament. Néanmoins, je suis contente que cela perdure avec du bétail de qualité. J’espère que cela va durer le plus longtemps possible. »

Tertulias : « Quel type de difficultés rencontrez-vous ? »

Dominique Cuillé :  « De tous ordres. Par exemple, 2024 est une année blanche en terme de naissance. Comme Philippe le faisait avant, j’ai mis un étalon sur toutes les vaches et cette année, il n’y a eu aucune reproduction. Le semental a du avoir une maladie qui a entrâiné cette stérilité. J’ai donc décidé de faire deux lots de femelles avec des étalons différents pour réduire le risque d’absence de naissances. En 2024, je n’ai pu sortir qu’un toro de cinq ans à Méjanes. J’ai été satisfaite du toro et aussi parce que Marc s’est régalé à le toréer. J’en ai sorti un à Riscle qui a été toréé par Morenito de Aranda. Je suis satisfaite de ses deux toros.  »

Tertulias : « Comment fait-on en si peu de temps pour apprendre ce métier ? »

Dominique Cuillé :  « J’ai posé des questions même celles qui feront sourire mes amis ganaderos. Je suis encore novice dans ce métier. Alors j’ai observé, écouté, questionné. J’ai beaucoup été aidée par Marc Serrano qui m’a orienté sur certaines choses que j’avais du mal à appréhender. Gaétan, le mayoral, sur le mas m’a aussi aidée. Et puis petit à petit, j’apprends, comme dans un nouveau boulot. J’essaye de faire du mieux possible. C’est compliqué un élevage. J’aurais préféré que Philippe me laisse une boulangerie (sourires). Donc, je suis très souvent au mas. J’espère toujours que les prochaines temporadas verront sortir du bétail de qualité.

Je suis toujours angoissée quand je sors des toros. Je suis un peu mal à l’aise car j’ai le sentiment de ne pas être à la hauteur pour conduire un élevage. Pourtant, les résultats sont là et je suis contente. »

Tertulias :  « Quelles sont les certitudes acquises au long de ces sept années d’activité de ganadera ? »

Dominique Cuillé :  « Je n’en ai pas vraiment. Je souhaite simplement que l’aventure continue. Il a fallu que je prenne des décisions. Je les ai prises et puis maintenant j’avance. Il y a des hauts et des bas, c’est la vie. Il faut savoir l’accepter. Je fais mon possible et puis voilà. »

Tertulias : « Qu’est ce que vous recherchez comme toros ? »

Dominique Cuillé :  « Je préfère sortir des novilladas que des corridas. Le passage de trois à quatre ans se traduit au campo par des modifications fortes de comportement. J’ai plus de difficultés avec les toros. Je fais en sorte de sortir préférentiellement en novillada. Je n’ai pas un gros cheptel. Pour 2025, je n’ai que 13 novillos. Il serait souhaitable que dans le lot, j’en garde deux ou trois un an de plus car ils sont bien faits. J’ai plutôt l’idée de les faire partir avant. »

Tertulias : « Pourquoi? »

Dominique Cuillé :  « Tout d’abord, c’est une difficulté pécuniaire. Elle est très importante. Amener des toros en corrida signifie une année difficile. C’est excessivement couteux en matière d’alimentation. A l’heure actuelle, on nous achète des toros à un prix qui n’est pas en rapport avec l’investissement que représente leur élevage. Néanmoins, si j’avais une camada plus conséquente, j’en sélectionnerais quelques-uns  pour faire une corrida. Depuis deux ans, il y a beaucoup de naissances de femelles par rapport aux mâles. Aujourd’hui, j’ai 68 vaches et je ne veux pas en avoir plus. Mais c’est soixante huit reproductrices n’ont donné naissance qu’à 13 novillos. Mon beau-frère dans les biou camarguais, connait le même problème. Je veux avoir du bétail en forme. Je préfère donc en avoir peu. Ceux qui viennent les voir peuvent se projeter at prenser que les animaux tiendront la route en piste. »

Tertulias :  « Quand on a autant de naissances de femelles, pour la sélection comment procédez-vous ? »

Dominique Cuillé :  « Toutes les femelles seront tientées. En parallèle, je répertorie toutes celles qui n’ont pas fait de veau depuis deux ans pour m’en séparer. Cela permettra de libérer de la place pour les jeunes. Il est impératif de faire partir presque une douzaine de vaches vieilles ou dont les produits n’ont pas donné satisfaction. Les tientas restent très compliquées pour moi. C’est quelque chose que je n’aime pas car voir le plus, le moins de chaque bête me coûte.

Mais il faut en passer par là. Je suis à l’écoute de conseils. Quels critères sont à mettre en avant pour bien juger les qualités et les défauts de la vache? Elle peut être bien au cheval, moins bien à la muleta et je ne me trouve pas assez expérimentée pour évaluer son comportement global, je manque de points de repère.

Ne pas prendre de décision immédiate après la tienta est important afin de se faire un jugement comparatif sur plusieurs animaux. Il faut aussi tenir compte des familles, critère important . Ceci étant dit, moins le stress sera présent pour tout le monde, mieux ce sera. En fait, je me fais mon avis. En cas de doute, je demande à trois ou quatre personnes en qui j’ai confiance. Si cela confirme mon opinion, le doute est complètement levé. Le problème, vient quand les avis divergent. Ce qui est dur au final, c’est la responsabilité mais c’est vrai pour tous les éleveurs.»

Tertulias : « Quels ont été les grands moments de la ganaderia ? »

Dominique Cuillé :  « Je ne suis pas vraiment capable de le dire. C’est Philippe qui connaissait toute l’histoire de la ganaderia. Néanmoins dans les faits marquants il y a deux novillos indultés à Alès. Le premier en non piquée, était une machine à embister. L’autre l’a été en piquée. Il y a dans la ganaderia une grande vache jabonera qui met au monde que des produits jaboneros quel que soit l’étalon. Le premier novillo de cette vache est sorti à Vauvert extraordinaire. Rebelote un autre de ses fils, toréé à Vergèze, lui aussi extraordinaire. Au moment du Covid, un de leurs frères , un autre jabonero, est tienté à Méjanes, il sort exceptionnel et a été gardé comme semental.

La vache Jabonera

C’est une lignée qui a marqué l’élevage. Dans cette famille, il y a le novillo de Samadet qui a été lui aussi exceptionnel. Cette année, la majorité des novillos sont jaboneros car ce sont des fils du toro de Méjanes. Dans l’histoire très récente, il y a aussi les deux novilladas de Mont de Marsan très présentées et de bon jeu. »

Mont de Marsan
Tertulias : « Que s’est-il passé lors de la corrida de Villeneuve de Marsan en 2023 ? »

Dominique Cuillé :  « Je n’ai pas compris que tous les toros sortent comme cela (ndlr:les toros sont sortis très faibles). Je me pose beaucoup de questions. Je n’ai pas vraiment d’hypothèses. J’ai beaucoup de points d’interrogation. Six toros qui passent à travers, c’est très surprenant. Il y a eu quelque chose d’anormal. J’étais très déçue et embêtée pour les organisateurs qui m’avaient fait confiance. »

Tertulias : « Et pour 2025 ? »

Dominique Cuillé :  « Le dernier toro de 2024 est sorti à Mejanes, pour le festival « 1 toro pour 1 rêve d’enfant ». Je vais pouvoir souffler un peu. Pas trop quand même, car nous sommes dans la période où les organisateurs cherchent leurs toros pour la prochaine temporada. Je suis contente parce que je reçois des coups de téléphone. C’est signe qu’ils ne rejettent pas encore Cuillé (sic). »

Tertulias : « Miranda de Pericalvo est une ganaderia en difficulté aujourd’hui. Si vous deviez rafraîchir, vers qui vous tourneriez-vous ? »

Dominique Cuillé :  « Quand Philippe a acheté du bétail, cette ganaderia était dans un très bon moment. Maintenant c’est moins vrai. Miranda c’est du Jandilla et du Domecq. Pour rafraîchir, si on ne veut pas aller chez Miranda de Pericalvo, il y a dans d’autres élevages de quoi le faire en gardant les origines de départ si cela est nécessaire. J’aimerais avoir un sang différent tout en restant dans la même famille. Rentrer un toro et le faire venir d’Espagne, reste très compliqué. Je ne souhaite pas en acheter un mais plutôt le rentrer, le mettre sur les vaches et le faire repartir en Espagne. C’est quasiment impossible car les vaccinations demandées pour le faire sont extrêmement nombreuses. J’aimerais louer un toro pendant quatre mois pour le mettre sur les vaches sans le garder. Cela reste un point d’interrogation.

Je recherche actuellement un étalon d’une ganaderia française de la même famille. Victorino Martin avec qui j’échange souvent, me dit que la ganaderia est jeune. Il me conseille plutôt de faire tourner avec mes propres étalons. Pour lui, j’ai le temps de faire des apports extérieurs. J’ai confiance en lui mais… je pense que c’est le moment de renouveler ce sang avec un étalon « extérieur » .  

Tertulias : « Comment voyez-vous l’avenir de la corrida ? »

Dominique Cuillé :  « Je pense qu’on est loin de ne plus avoir de corridas en France même si je pense que cela arrivera un jour. Je pense que le dénommé Caron est un odieux personnage mais au final il nous a fait beaucoup de bien. La fréquentation des arènes a été plus importante en 2023 et cela s’est plutôt confirmé en 2024. J’espère que les jeunes vont continuer à venir créant ainsi un renouvellement du public.

Je pense qu’il va falloir pour les ganaderos français, que les prix de vente augmentent. Nous avons envie de sortir nos bêtes, mais ce que nous en proposent certaines arènes ne nous incite pas à le faire. Nous ne pouvons pas éternellement garder les toros au campo alors nous finissons par les sortir. »

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Tertulias : « Marc nous profitons de ta présence pour poser la question au président du syndicat des matadors de toros français que tu es? »

Marc Serrano:  « C’est comme pour tout dans la vie. Si tu laisses le terrain à ton ennemi , il n’y a que lui qui avance, qui communique. Ce que j’ai ressenti pour avoir été acteur de ce qui s’est passé en particulier lors de la PPL Caron, c’est que nous avons vécu depuis 2000 un peu caché pour être heureux. Un peu par obligation, quand nous nous sommes sentis acculés, nous avons commencé à communiquer. Cela a d’abord été pour se défendre. Le COVID l’a montré, le socle d’aficionados purs et durs entre le Sud-est et le Sud-ouest est constitué d’une petite base. Le fait de communiquer auprès du grand public que nous étions en train de perdre, nous a obligé à argumenter et aller puiser dans nos réserves sans avoir peur de la polémique.

Souvent la polémique, c’est aussi exister. C’est elle qui a fait que les journalistes nationaux se sont réinteressés à nous. Les dernières grandes émissions pour ou contre la corrida date de bien avant 2000. C’était à l’époque où Simon Casas y allait. Ce n’était pas plus facile qu’aujourd’hui. Avec son verbe et sa faconde il se défendait bien alors qu’il en prenait plein la figure. Finalement dans ce contexte, tu n’es pas là pour convaincre celui qui est en face de toi. Ton but est de convaincre ceux qui regardent l’émission. Quand je suis passé à TPMP chez Hanouna, entre le direct et les replays l’émission a été vue par 2,5 millions de personnes. Si 10% des personnes se disent « et pourquoi pas », et si 10% d’entre eux font acte d’assister à une corrida, on aura gagné 25000 spectateurs de plus sur les gradins lors de la temporada. Et si certains aiment……… »

Propos recueillis par Philippe Latour et Thierry Reboul

6 réflexions sur “Dominique Cuillé, le défi permanent

  • PERRIN DOMINIQUE

    Très intéressant « papier », aussi bien concernant l’intervention de Marc, j’adhère à cette analyse, que celle, empreinte de réalisme et d’humilité, de Madame Cuillé.
    J’aurai volontiers adressé à son endroit une dernière question :
    Après sept années de « mains dans le cambouis » ganadero, ne sentiriez vous pas le devoir se transformer en passion ?
    C’est en tout cas tout ce que je vous souhaite !
    Longue et belle route!
    Dominique ( portant ce même prénom, d’encaste franchement minoritaire…)

  • Je suis un des responsables de cafe toro de la coordination des clubs taurins de Nîmes et du Gard. J’aimerai bien monter quelques choses avec vous . Pouvez vous prendre contact avec moi par mail ou tél 0672011478.
    Cordialement Vincent ROGER

  • Marie-Claude Bertrand

    Bravo à Dominique Cuillé d’avoir relevé un tel défit!
    Nous souhaitons le plus grand succès à la ganadéria.

  • Sabatier Patrick

    Dominique Cuillé a un enorme mérite de continuer le travail de son defunt mari. Un Monsieur que j’ai eu la chance de connaître un peu et qui avait une immense passion pour la tauromachie. J’espère que malgre toutes les difficultés rencontrées elle pourra continuer le chemin tracé par Philippe.
    Seulement un petit bémol dans l’interwiev, un novillo sorti en novillada sans picador ne doit pas être indulté . Toutefois, je comprends sa satisfaction car si un palco peu au fait du reglement taurin ou trop laxiste a commis l’erreur d’indulter son novillo, ce n’est pas de sa faute. Je lui souhaite une belle temporada 2025. Patrick Sabatier

  • En tant qu’aficionado j’ai une grande admiration pour le travail qu’effectuent Dominique et Marc , travail complémentaire entre la ganadera et le torero forcément empreint d’une passion commune . Il permet un soutien concret , généreux et efficace pour notre culture et nos traditions .
    Un grand merci à vous deux.

  • Boutang Gérard

    Merci dominique c’est avec beaucoup de plaisirs que j’ai
    Lu ton interview … merci pour défendre les titis et la corrida. J’arrive ! t’embrasse très amicalement
    Gérard Boutang

    À bientôt de te revoir , il y a trop’longtemps.. suis toujours en guadrloupe ( lol
    Ici pas de corrida 😡😡😡😡😡)

Commentaires fermés.

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