Hagetmau, la Peña Muy Bien a bien fêté son anniversaire

Hagetmau, la Peña Muy Bien a bien fêté son anniversaire

La Peña Muy Bien a fêté ses 30 ans avec joie et aficion via une fiesta campera à l’entrée assez fournie avec une forte présence de la jeunesse locale. Que se passe-t-il dans la ville de la chaise pour que le public se rajeunisse autant? C’est en tout cas un beau signe d’espoir pour l’avenir.

Les vaches d’Alma Serena ont été dans le même moule que les erales que l’on voit sortir de la ganaderia de Cauna, exigeantes, piquantes, difficiles. Le novillo de l’élevage de Philippe Bats fut du même tonneau. Le novillo de Malabat, remarqué par sa présentation, s’est montré compliqué à tous les tiers.

Marc Serrano expérimenté, a usé de sa large technicité pour faire passer une vache et un novillo de caractère. Tibo Garcia, fin et délicat dans sa tauromachie, a dû s’arrimer face à son novillo et a su bien exploiter sa vache. 

Fiche technique :

• Arènes d’Hagetmau – Fiesta Campera. 2 vaches et un novillo d’ Alma Serena, 1 novillo de Malabat pour
  • Marc Serrano: 1 oreille
  • Tibo Garcia: 2 oreilles
• Environ 200 spectateurs 
• Grand soleil
• Picador: Laurent Langlois
• Musique : Les biberons d’Hagetmau

Tienta de vaches:

• Une grande vache entre en piste, elle colle directement au peto du picador. Turbulente dans la cape, elle prend 4 piques légères en donnant de la tête. Marc Serrano livre une faena de maître avec une élégance, polie par les années d’expérience. La vache s’épuise cependant et le nîmois conclue au simulacre. 
• Encore une grande vache, encore un caractère difficile, qui freine dans la cape. Tibo Garcia arrive cependant à la fixer. Quatre piques légères plus tard, un problème se pose vite dans la faena. La vache reste sur la défensive de bout en bout. Le jeune matador finira cependant par lui extirper deux séries de grande qualité avec beaucoup de détails.

Lidia des Novillos

• Le novillo d’Alma Serena rond et corné court, fonce bien dans la cape de Marc Serrano. La pique est prise en poussant du cou plus que du corps. L’utrero prend 2 paires de banderilles. Il réfléchit beaucoup dans la muleta. Il faut tout le métier du nîmois pour le cadrer et le soumettre. Tout se conclut avec deux épées engagés concluante la seconde. 1 oreille. 
• Le novillo de Malabat sort du toril grand, satiné, armé. Il donne de la tête dans la cape. Rétif sous les 3 piques légères, il poursuit les banderilleros au deuxième tiers. Tibo Garcia s’arrime devant ce novillo difficile et doit entrer dans son territoire pour le faire passer, souvent passe à passe. Une entière en place pour conclure, un coup de descabello et son courage apprécié du public lui font attribuer deux oreilles.

Clarisse