Les brèves de la nouvelle année
Les brèves de la nouvelle année
En ce début 2025, nous souhaitons à tous la meilleure des années et vous adressons tous nos voeux pour qu’elle soit réussie et à la hauteur de vos désirs. Tertulias fêtera bientôt ses trois ans et nous sommes déjà fin prêts en cette quatrième année d’existence pour vous informer et partager avec vous la passion tauromachique.
Luis Bolivar triomphateur de Cali
A peine finie la feria, Cali a attribué ses trophés. Luis Bolivar a soulevé le trophée «Señor de los Cristales» désigné comme triomphateur de la Feria de Cali. Les autres lauréats sont :
- Meilleur rejoneador : Juliana Trujillo.
- Meilleur picador : Reinario Bulla
- Meilleur banderillero : Carlos Rodriguez
- Meilleur novillero : Luis Miguel Ramirez
- Meilleur toro: «Duende», de l’élevage Campo Real
- Meilleur élevage : Campo Real
Le Portugal annonce le début de sa temporada
Les arènes de Mourao ont annoncé le cartel inaugural de la temporada au Portugal. Ce sera le 1er février prochain. Face à des toros et novillos de Murteira Grave, sont au cartel Jiménez Fortes, Ginés Marin, Javier Zulueta et Tomás Bastos, et les cavaliers Tristão Ribeiro Telles Queiroz et Vasco Veiga. Seront présents les forcados de Aposento da Moita et Cascais.
La Puebla del Rio en grand
Morante de la Puebla et Pedro Jorge Marques veulent donner un nouvel élan à la feria de La Puebla del Rio qui se déroule en janvier. Après avoir repris les rênes de son organisation, les deux compères envisage pour le dixième anniversaire de proposer la meilleure programmation de la courte histoire de cette feria. Les 18 et 19 janvier prochains après la traditionnelle journée des enfants et entre festejos populares et encierros se dérouleront deux novilladas sans picadors. La première de ces novilladas (18 janvier) sera un concours d’élevage avec la présence des erlaes de Garcigrande, Alcurrucén, Talavante, Matilla, Espartaco et Fermín Bohórquez. Le lendemain, six Murteira Grave seront combattues. Cerise sur le gâteau Canal Sur retransmettra au moins un des deux festejos. Le triomphateur du cycle se verra offrir une opportunité à la Maestranza de Séville.
La « magie » d’un tentadero
J’ai souvent l’occasion d’aller en Navarre pour assiter aux tentaderos organisés à la finca del Ontanal chez Pincha dont la campagne 2024/2025 est en train de se terminer. La présence de Diego Urdiales en ce 28 décembre m’avait convaincu de faire une nouvelle fois l’aller-retour. Ce fut avec quelques jours de retard un très beau cadeau de Noel. On peut toujours penser qu’étant de nombreuses fois à Lodosa, j’y perde en objectivité, mais je vous assure que nous avons vécu un très bon moment de campo.
Le tentadero
Si la première bête n’avait qu’une envie limitée d’humilier, la muleta d’Urdiales fit le reste et s’accorda parfaitement avec la charge qu’il qualifia de mexicaine de cette vache dont la tendance à vouloir partir au loin, se heurta au pouvoir du poignet du riojano.
Le deuxième invité était le novillero de Saragosse, Aaron Palacio dont la temporada 2024 a été marquée par un succès important à Bilbao et le Zapato de Oro d’Arnedo remporté en fin de temporada. Ce fut une révélation (ou une confirmation pour ceux qui l’ont déjà vu) d’un talent en devenir. La deuxième vache sortie des chiqueros fut d’excellente qualité. Il fallait entendre Diego Urdiales lui-même en parler pour en avoir confirmation. Complète, partant six fois au cheval, noble et infatigable. Elle peut vous ruiner le moral pour un temps, si vous ne vous montrez pas à la hauteur. Palacio s’il n’a pas (encore) le temple de son aîné a su parfaitement s’accorder avec la charge de cette, à n’en pas douter, future mère.
Velours et entrega
La troisième vache partit sans coup férir au cheval avant d’offrir vingt minutes discontinues d’arrancadas au maître Urdiales. Il n’en fallait pas plus pour qu’il nous régale avec sa muleta de velours. Dans le soleil couchant d’une belle journée d’hiver, nous eûmes droit à une véritable démonstration de toreo caro. Olé!
Changement de décor avec la dernière. Âpre, exigeante, collante, elle demandait les papiers. Aaron Palacio avec sa relative inexpérience aurait pû les perdre. Au bout de trois séries, la bête à cornes semblait avoir pris le dessus. C’est alors qu’il finit lors de la série suivante à aguanter suffisamment sur la deuxième passe de la série pour enchaîner deux muletazos sans perdre de terrain. Dès lors, la vache accepta les séries. Palacio démontra son savoir-faire dans une faena que bien des toreros n’auraient pas été capables de construire. Le soleil était parti. Le froid vif commençait à nous mordre les oreilles et les mains. Pourtant, pas un seul instant nous avons songé qu’il soit bon que le jeune torero abrège.
Philippe.
Retrouvez la galerie photos complète
Les vidéos des meilleurs moments (images JFD)
« C’était mieux avant? »
Difficile de dater ses images qui doivent se situer entre 1912 et 1920. En tout cas elle concerne Joselito « El Gallo ». Il est considéré comme le plus grand torero de tous les temps. Au visionnage de cette vidéo, on s’aperçoit de l’évolution de latauromachie en un siècle. On n’ose imaginer ce que serait la réaction des publics actuels devant tel spectacle. ©️filmotecaespañola
Tal día como hoy en Madrid el 30 de diciembre de 1895 nace
— Béatrice Margé (@beatrice_marge) December 30, 2024
José Bergamín
Escritor y poeta 🪶
"Joselito era un extraordinario matador porque mataba los toros toreando.
La suerte de matar no era para el una trampa sino una verdadera suerte."
📽️ "El Galleo Del Bú" por Joselito. pic.twitter.com/6BbL2co2lU
Pour bien commencer 2025. Un récapitulatif de l’escalafon des matadors et novilleros, ainsi que la programmation déjà connue pour 2025 des prochains festejos ne nous paraît pas inutile.