Les Brèves

Les brèves du mercredi 26 juin

Les brèves du mercredi 26 juin

Saint-Sever choisit El Palmeral

La Peña Jeune Afición organise cette année sa 40ème semaine taurine et culturelle. A cette occasion, une grande novillada sans picador se déroulera le dimanche 13 octobre. On y retrouvera les meilleurs novilleros de la temporada face à 6 novillos de la ganaderia dEl Palmeral. El Palmeral d’origine Atanasio Fernandez, fêtera ainsi son grand retour dans les ruedos. 

La corrida fait encore recette

C’est en tout ce qu’on se dit du côté d’Alicante qui vient de clôre sa feria. Du 16 au 24 juin, les arènes d’Alicante ont en effet accueilli un total de 54.160 spectateurs. Outre le nombre de spectateurs, l’origine géographique des spectateurs aussi diverse que variée a démontré l’attractivité des arènes. La tauromachie est un dynamiseur économique pour la ville lors des fêtes de Hogueras.

On se dit la même chose aux Açores

Il n’y a pas que l’anticyclone sur de cette ile portugaise, il y a aussi de la tauromachie. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la corrida continue d’interesser la population locale. Hier se donnait une corrida mixte avec des toros de José Albino Fernandes. En piste le rejoneador Joao Ribeiro Telles et les frères Jiménez (Javier et Borja). No Hay billetes!!

La réponse de Beaucaire

Suite au communiqué notamment de l’association des matadors de taureaux français (AMTF) les mettant en cause , les orgainsateurs de Beaucaire ont tenu à apporter une réponse

  • communiqué

L’Association Taurine Beaucairoise et la Société Poderosa représentée par Monsieur Thierry Cazaubon répondent par la présente au communiqué de presse des quatre Associations et Syndicats professionnels de toreros français et espagnols.


L’ATB et la Société PODEROSA n’ont jamais porté atteinte d’une façon ou d’une autre, aux intérêts des professionnels taurins.
A l’occasion de la Féria de Beaucaire 2023, les novilleros engagés ont rencontré les plus grandes difficultés pour trouver des subalternes ayant une pratique suffisante pour les assister efficacement. Saisies de cette difficulté, l’ATB et la Société Poderosa ont consulté plusieurs professionnels français et espagnols qui ont validé le principe de l’embauche directe des subalternes par l’organisateur, ce qui d’ailleurs, correspond à la situation juridique en France. Il convient de rappeler qu’en application de l’article L7121-3 du Code du Travail français, l’organisateur est présumé être l’employeur du torero ou novillero, ainsi que des subalternes
(banderilleros, picadors, mozo de espada).


Par voie de conséquence, non seulement la pratique mise en œuvre par l’ATB et la Société Poderosa est totalement conforme au droit français, mais encore, ne contrevient en rien aux usages puisque celle-ci a été mise en œuvre avec l’accord des novilleros.
A ce propos, il est important de préciser que le tirage au sort des subalternes embauchés correspond à une volonté de ne pas imposer tel ou tel professionnel à un novillero, mais de laisser le sort définir la composition des cuadrillas dans un souci d’égalité et de non discrimination.

Le communiqué de presse des quatre Associations de professionnels taurins pour tenter de convaincre du bien fondé de sa démarche, fait référence à l’article 71-1 du règlement taurin municipal de l’UVTF et à la « convention collective du secteur ». La simple lecture de l’article 71-1 du règlement taurin municipal de l’UVTF met en évidence le fait qu’il n’existe aucun droit particulier en terme de choix concernant l’embauche des subalternes par le torero. L’article 71-1 ne fait que référence à la composition effective des cuadrillas en fixant le nombre des différents subalternes.

En ce qui concerne la « convention collective du secteur », le communiqué de presse considéré fait référence à la convention collective espagnole du secteur taurin appelée « convenio ». Le « convenio » est une convention collective espagnole qui ne présente aucun caractère obligatoire en France. A ce propos, la Commission permanente de suivi de la convention collective (convenio) évoquée dans le communiqué de presse, est une organisation espagnole qui n’a aucune compétence sur le territoire national français.


Il n’est pas inutile de préciser que l’application du « convenio » imposée par certains professionnels taurins avec une grille de salaire très favorable, entraîne des conséquences financières importantes pour les organisateurs et compromet souvent l’équilibre financier des spectacles et, de par là même, la survie de la tauromachie en France. Sur le fond, aucun organisateur français n’a obligation d’appliquer cette convention collective étrangère sur le sol national comme le rappelle la note de l’UVTF aux organisateurs du mois de janvier 2022 (article 3-2 couverture sociale des toreros), mais aussi l’Administration française à travers la Direction Générale du Travail près le Ministère du Travail, du plein emploi et de l’insertion, ainsi que l’Administration espagnole à travers la Direction Générale de la Sécurité Sociale des toreros en Espagne.


L’ATB et la Société PODEROSA regrettent vivement le caractère polémique et quasi diffamatoire du communiqué de presse des quatre Associations professionnelles qui portent à la connaissance du milieu taurin et des aficionados, des informations incomplètes, déformées et fallacieuses de nature à porter atteinte à l’honneur et la réputation de l’ATB et de la Société Poderosa représentée par Monsieur Thierry Cazaubon. Les signataires se réservent le droit de saisir la Juridiction compétente pour obtenir réparation du préjudice subi du fait d’un communiqué de presse qui apparaît comme l’expression d’une volonté de nuire à leur réputation et à leur honneur.

Dernier Café Toro de la saison 2023-2024

Le dernier Café-Toro de la saison 23/24, se consacre au bilan du « rendez-vous aficionado du samedi matin. » Depuis 2012, des bénévoles passionnés offrent un espace de parole et de rencontre à l’afición locale. Ils abordent aussi bien des sujets d’actualités que d’autres plus généraux. Professionnels du monde taurin et « simples aficionados » se sont succédés au micro. C’est l’heure du bilan. Mais pas de la fin ni d’une pause (sauf celle de l’été). C’est aussi l’heure de nouveaux projets, de consulter  le public fidèle et d’essayer de répondre à ses attentes. Ce Café-Toro se tiendra samedi 29 juin à partir de 10 heures au 27 rue Jean Reboul à Nîmes.

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