Les brèves du samedi 29 mars
Les brèves du samedi 29 mars
Pour les étourdis
Castellon
Juan Ortega a éclaboussé de sa classe la corrida de Castelllon eclipsant ses compagnons de cartel qui ont coupé chacun une oreille pourtant.
- Castellón. Toros de Puerto de San Lorenzo et de La Ventana del Puerto (2º, 3º) pour Miguel Ángel Perera saluts (avis), oreille (avis) Juan Ortega silence, 2 oreilles Pablo Aguado silence, oreille.

Toros à la télé
Attention. La Copa Chenel est retransmise sur le canal secondaire de Telemadrid : La Otra de Telemadrid et semble hors signal international (accessible aux seuls habitants de la communauté de Madrid. A noter que Tertulias sera présent sur place (rdv pour reséna et reportage photos)
- Samedi 29 mars – 17h30 – Torres de la Alameda. Toros de La Campana et Guerrero y Carpintero pour Daniel Crespo, David Garzón, Álvaro Burdiel. Lien d’accès ➡️ Telemadrid –
- Samedi 29 mars – 17h00 – Motilla del Palancar. Novillos de Rocío de la Cámara et Cortijo de la Sierra pour Villita, Marco Pérez, Cristian González. Lien d’accès ➡️ CMM
- Samedi 29 mars – 17h00 – Marbella. Novillos de Fermín Bohórquez pour Pedro Gallego, Martín Morilla, Ignacio Candelas. Lien d’accès ➡️Canal Sur

Des nouvelles de Bayonne
Très discrète sur le plan des annonces, Bayonne officialise le cartel de sa corrida de rejon qui aura lieu le 12 juillet prochain. Nul doute qu’il ne reste plus que quelques jours avant de connaître la programmation des cartels
- Toros de Romao Tenorio pour Joao Moura (hijo), Lea Vicens, Guillermo Hermoso de Mendoza

Feria de Merida
- 25 avril. Mixte. Toros de Campos Peña (rejon) et de Salvador Domecq pour Adrián Venegas (rejon) Borja Jiménez, Ginés Marín, David de Miranda.
- 26 avril. Toros de José Luis Pereda pour Antonio Ferrera, Miguel Ángel Perera, Emilio de Justo.

Herrera del Duque
Herrera del Duque lors de la remise des prix de sa feria 2024 (Triomphateurs : Emilio de Justo, Aurora Algarra et Manuel León) a présenté le cartel de sa prochaine corrida du 14 aoput prochain
- Toros de Murteira Grave pour Manuel Escribano, Miguel Angel Perera, Emilio de Justo

Morante, c’est le jour du grand retour
Ce samedi, c’est le jour du retour du génie de La Puebla à Almendralejo. Il sera scruté de près pour voir quelle forme il tient. Jour de gloire ou jour de peine?
💥💥 ¡𝗩𝗨𝗘𝗟𝗩𝗘 𝗠𝗢𝗥𝗔𝗡𝗧𝗘! Así se prepara para su vuelta a los ruedos este sábado en 𝗔𝗟𝗠𝗘𝗡𝗗𝗥𝗔𝗟𝗘𝗝𝗢.
— Tauroemoción (@tauroemocion) March 26, 2025
¡Disfruta de este vídeo, 𝗘𝗫𝗖𝗟𝗨𝗦𝗜𝗩𝗢, en la intimidad del campo! 👇👇 pic.twitter.com/o9uPUkJprG
Tardes de Soledad
J’aurais aimé vous dire que j’en ai pris plein la figure et que je n’ai pas vu passer les deux heures de ce film documentaire. Et pourtant, je me suis supris à regarder parfois ma montre. Le film d’Albert Serra divise ceux qui le regardent.
Taurin
Du chef d’oeuvre au film anti-taurin, j’en ai vu bien des commentaires contradictoires. Ce film est pourtant profondément taurin mais pas que car il transcende le sujet de la corrida et livre une vérité brute sans fard ni tentative esthétisante bien pensante. J’ai toujours pensé que la tauromachie n’était surtout pas un art mais un regard complexe sur notre propre humanité…De ce point de vue là, les deux heures de film me confortent.
La grande solitude de Roca dans le camion du retour, les doutes permanents dont il fait preuve vis à vis des réactions du public, son imperméabilité aux compliments trop souvent obséquieux et quelquefois trop interessés de son entourage, l’histoire sans parole mélange de complicité et d’admiration unilatérale de Larrita le mozo de espada dévoué…un homme seul face à son destin, tout cela transpire à chaque seconde de pellicule.
Oui, la tauromachie est sauvage, et un combat sans concession contre la mort ou pour la vie selon le point de vue de chaque participant. Alors la vulgarité, le côté grosses couilles, le sang, la mort en gros plan, la peur ont tout leur sens. Le cacher serait mentir et l’exposer devient une évidence.
Albert Serra en fimant plan serré et avec un son au plus près de l’action, a su capter l’essence de la réalité de ce monde si particulier. Le public reste une entité invisible et pourtant il est si présent et si pesant.
Long
Oui mais…deux heures pour cela. Certes, la répétition fixe la notion mais n’est-ce pas finalement au détriment du propos? La mort du toro que nous souhaiterions si glorieuse, en gros plan nous ramène à sa triste vérité. Au bout de deux, trois séquences, le spectateur même averti l’a bien compris. Et c’est la même chose pour ces empilages de scènes de faenas qui racontent ad libitum toujours la même chose. Alors pourquoi en faire ces refrains entêtants jusqu’à l’overdose?
Alors oui, Tardes de Soledad est un film qu’il faut aller voir, sans pour autant, s’attendre à prendre un coup de poing dans l’estomac en permanence. C’est en tout cas mon avis. Il n’engage que moi et, comme tout avis même sincère, il n’en est pas moins subjectif et ne peut constituer une vérité que l’on assène.
Alors, allez donc si vous en avez l’occasion vous faire un opinion bien tranchée et si elle est déjà faite, laissez la en commentaires si le coeur vous en dit.
Philippe.

Je suis assez d’accord avec cette analyse. Chacon est insupportable tout au long du film. Il y a eu plus de 250 heures de rush pour n’en garder que 2. L’autre matador pressenti pour le « rôle » était Pablo Aguado mais pas assez charismatique pour la pellicule. Les seules arènes retenues pour les plans avec toros sont Madrid Séville, Bilbao Santander.. pourquoi ? parce qu’ailleurs les toros étaient trop petits (sic)
Dans la salle dans le mini débat qui eu lieu après non sur le thème pour ou contre la corrida mais sur le film et l’auteur un spectateur néophyte a néanmoins avoué qu’il avait trouvé ça très beau et avait été ému par Roca Rey. Comme quoi ce film aurait peut être décidé certains à aller voir une corrida en vrai.
J’ai regretté le côté vulgaire de la cuadrilla et le fait de montrer qu’elle n’avait de cesse d’insulter le toro .Ce n’est heureusement pas le cas dans la plupart des cas dans la réalité.
Moi aussi je suis ressorti du film partagé et sans réellement avoir d’avis dessus. CE film est un peu un ovni.
Le côté positif est qu’il aura fait parler de toro et que des critiques réputés et grand public de cinéma ont encensé ce film.