Maxime Ducasse dans la « Cour des grands »
Maxime Ducasse dans la « Cour des grands », un billet de Rolland Agnel
Le banderillero retiré nîmois signe un livre remarquable et affiche, avec ce premier ouvrage, un talent d’écrivain insoupçonné.
A la fin de la saison 2018, dans « ses » arènes de Nîmes, et dans la cuadrilla d’ « El Rafi », Maxime Ducasse, le discret banderillero blond a mis fin à une carrière de 30 ans sous le costume de lumières. Terminé le soleil éclatant des tardes de toros. Maxime rentrait dans
l’ombre. Il revient aujourd’hui sur le devant de la scène avec une nouvelle étiquette : celle d’écrivain. A la fin de chaque saison taurine en effet, Maxime couchait sur le papier quelques lignes sur son année écoulée. Peu de personnes le savaient, c’était son jardin secret. Ainsi Maxime livrait sa vision intime de ce qu’il avait vécu. Cette vision, son ami l’écrivain Jacques Durand – qui signe la brillante préface de l’ouvrage -, lui, en avait connaissance.
Avec la publication aujourd’hui d’un livre, « La cour de grands » édité au diable Vauvert, Maxime Ducasse nous dévoile un talent d’écriture que beaucoup de personnes, je pense, ignoraient. Au fil des pages, Maxime « sans aucune prétention, ni suffisance quelconque, juste un témoignage et surtout un remerciement à mes aînés et au toréo » dit-il, nous fait vivre ses moment intimes au cours des temporadas. Nous y retrouvons certains de «ses » Maestros (Eduardo Davila Miura, Rafaelillo, Juan Bautista, Fernandez Meca, Denis Loré, Joao Antonio Ferreira, « El Rafi », Andy Younes, …..), ses compagnons (José Gomez, Fritero, Jacques Monnier, El Andaluz « El Javi », Carmelo,…) ceux qui l’ont fait grandir ou conseillé (Robert Pilès, Richard Milian…).
Voyage…
Loin du monde taurin, la banque d’investissement Lehman Brothers, qui a spectaculairement fait faillite en 2008, entrainant la crise mondiale dont tout le monde se souvient, trouve aussi sa place dans ces pages. On voyage également au cours de la lecture. En avion, en train. En voiture, beaucoup, sur toutes les routes de France bien sûr, d’Espagne et du Portugal. De jour, de nuit. Seul au volant, à l’aide de café et de cigarettes. On fait des pauses dans les cafeterias où se retrouvent et se croisent les cuadrillas. On dort et s’habille dans les hôtels, somptueux ou moins, dans les grandes villes taurines ou les pueblos. Et l’on vit et flâne dans le « foro » madrilène, la Plaza Santa Ana, le Matute, les petits bars ou restaurant, chez les sastres.
Avec une écriture dynamique et passionnante, Maxime nous prend par la main et ne nous lâche plus. De début à la fin de l’ouvrage, on n’a qu’une seule envie : continuer de tourner les pages afin de savoir ce que va être la suite. Avec son entrée en littérature, Maxime Ducasse commet un livre passionnant de bout en bout, remarquable même, que tous les aficionados, vont s’arracher c’est certain, et doivent conserver précieusement dans leur bibliothèque.. Enhorabuena Torero. Trofeos maximos.
Rolland Agnel
Un baluchon transporté dans des endroits inconnus de la tauromachie, je n’ai découvert Maxime qu’à travers les streaming :
– Signes du Toro France 3, supprimé par les Antis de l’audiovisuel public français en 2020. Que de plaisirs lors des échanges complices, respectueux Zocato – Maxime lors de sa dernière pose de banderilles, sous la houlette des El Rafi – Patrick Varrin,
– Rediffusion des +30 ans de nos retransmissions sur Plaza Toros en Février 2022 (supprimé par le Son & Lumière espagnol) : la brega de Maxime, sous les ordres de Edouardo Davila Miura, un grand 2nd Tercio sur un Miura de 710 Kg lors d’une San Isidro de 200X (la mémoire !!!)
Quelle claque lors de ces 2 découvertes : petit par la taille (on attend le retour de Plaza Toros pour le revoir face à ce Miura) le Maxime, mais grand de courage, d’élégance, d’intelligence.
Commandé à l’instant, James Ellroy de côté pour la lecture de ces 304 pages de récits passionnants de ce futur grand écrivain.
On attend la suite sur nos chers médias du service public : Maxime invité France 5 (la grande librairie) ou des critiques positives sur Radio France (notamment le Masque et la Plume) !!!!
Chapeau Maxime, merci pour l’info à mes chers amis de tertulias.
Au Plaisir
D.ROGER
NB : Toujours pas d’accord entre la coquille vide Mundoros TV & Movistar sur le catalogue de + de 30 ans d’histoire taurine TV ….. Iván Bohórquez préparerai-t-il le retour de notre cher Catalogue (https://www.mundotoro.com/noticia/ivan-bohorquez-entra-en-el-consejo-de-administracion-de-movistar/1698553 ) ?