Nîmes Luque coupe une oreille et puis c’est tout
Luque coupe une oreille et puis c’est tout
Corrida de l’ennui pour l’ouverture, à Nîmes, de cette feria de Pentecôte. Tel est le sentiment qui domine après cette course insipide au cours de laquelle les toros se sont montrés aussi faibles que la légère brise venue caresser les bâillements prononcés d’aficionados anesthésiés par le spectacle indigent.
Le bétail aussi doux que les pralines caramélisées ne pouvait permettre le moindre triomphe et la bonne volonté du trio de matadors ne pouvait suffire face aux exemplaires de Parralejo à la devise sable et vert aussi remuants qu’un nonagénaire neurasthénique.
Dans ce désert d’émotion, Daniel Luque immobile à la cape lors de son premier combat est parvenu lors de son second assaut après des passes décrochées une à une des deux mains à couper le seul trophée de l’après-midi.
Angel Téllez confirmait son alternative. Face d’abord à un adversaire qui se défendait plus qu’il n’attaquait, le Madrilène est parvenu à arracher quelques naturelles avant dans un second temps d’échouer face à un combattant invalide.
Enfin, Francisco de Manuel, l’autre torero de la capitale espagnole a reçu son premier cornu à genoux avant de tourner et passer autour de son toro, faute du contraire. Le desquite n’est pas venu au dernier de l’après-midi.
Paul Massabo.
Fiche technique
- Arènes de Nîmes. Toros de El Parralejo (de 520 à 560 kgs) très faibles pour
- Daniel Luque saluts, oreille
- Angel Tellez (confirmation) silence (avis), silence
- Francisco de Manuel (confirmation) silence (avis), silence
- Cavalerie Heyral
- Président: Mr Enjelras
- Public : demi-entrée
- Météo Beau temps chaud
Luque s’est réservé pour l’indulto vicois
Beñat
Il fallait une sacrée dose d’optimisme pour espérer quoi que ce soit de cette tarde montée de bric et de broc. Le succès du jour pour l’empresa, qui a réussi à faire passer de la piquette pour un grand cru… à une moitié d’arène. Hay que pena !
Si nimes montait des carteles pertinents ça se saurait.
Les bonhommes y sont rarement pour quelque chose… Et encore.
Mais les toros.. Mon Dieu les toros.
On ne va pas jeter le bébé avec l’eau du bain…
On jugera tarde après tarde, même à Nîmes et malgré les « veedores ».