Nimes: Solalito remporte la cape d’or!
Novillada de la 61ème cape d’or. Pour faire un spectacle entretenu, il faut des toreros motivés et des animaux qui permettent de les jauger. Ce fut le cas avec cette novillada matinale. Les Roland Durand firent honneur à leur devise, sans niaiserie aucune ils exigeaient. Côte torero Solalito se révéla le plus complet et cette Cape d’Or qui lui revient est logique. Burdiel vaillant, Lalo de Maria à l’élégance froide ne demeritèrent pas mais durent s’incliner logiquement. Une bonne matinée de toros.
Fiche technique
- Nîmes , novillada de la cape d’or (trophée de la Peña Ordoñez)
- 6 novillos de Roland Durand
- Solalito saluts, oreille
- Alvaro Burdiel silence, vuelta
- Lalo de Maria oreille, silence
- 12 piques (cavalerie Heyral)
- beau temps, grosse chaleur
- 1/3 d’arène
- Solalito est déclaré vainqueur de cette 61ème Cape d’0r.
Le reportage photos de Daniel Chicot ⤵️
Novillo a novillo
Le 1er est joliment présenté. Solalito d’entrée l’embarque dans une belle serie de véroniques. Il part seul au piquero pour un puya pas très bien administrée. Le Durand s’élance de bon cœur pour un 2ème très « rapide contact ». Solal le poignet strappé ne peut banderiller. Début par statuaires laissant le novillo partir de loin. Le Durand serre et part vers l’intérieur. Il faut toquer fort et guider ferme. Solal ne le fait pas suffisamment et se fait avertir en étant accroché. Il repart au combat et s’impose sur la corne droite. A gauche c’est très compliqué. Retour pour deux dernières séries méritoires de derechazos . Entière. Ovation pour le novillo. Saluts pour le novillero. qui regagne l’infirmerie pour être remis d’aplomb suite à sa voltereta. Il reviendra pour toréer en dernier.
Quelques protestations pour les pitons du 2ème. Coureur le novillo ne se fixe pas vraiment dans la cape d’Alvaro Burdiel. 2 piques. Le Durand arrive avec une charge desordonnée au dernier tiers..Burdiel reste périphérique. Quand il se centre il arrive à tirer des passes mais le novillo garde une charge courte car manquant de fond. La faena s’éternise inutilement. Pinchazo pendant lequel le novillo se lésionne la colonne. Silence collectif.
Belle série de réception pleine d’empaque de Lalo de Maria. 2 piques trasera. Bonne 1ère série obligeant le Durand par le bas. Le novillo répète ses charges sans niaiserie. Lalo ne l’oblige pas assez et le novillo reste trop « à su aire ». La faena ambidextre reste inégale en intensité. Bonne dernière série de gauchères de face. Entière verticale et contraire au second essai. Oreille avec quelques protestations. Ovation pour le novillo.
Le moins bien présenté. Serie initiale de véroniques de bonne qualité. Le Durand s’emploie sous deux piques. Le début de faena par le haut n est pas des plus inspirés vu le coup de tête terminal du novillo. Ce dernier se fait mal à la patte avant droite dans la foulée. Malgré ce handicap évident, il va accepter les séries de droitières proposées. Il se réserve au fur et â mesure et envoie voltiger vilainement Burdiel dans les airs, sans autre dégât que des bleus. Entiere. Vuelta de l’émotion.
Reception compas ouvert allurée et superbement rématée de deux demies par Lalo. Le Durand prend deux piques en s’employant. Solalito revenu sert un quite par chicuelinas ovationné. Le novillo se blesse lui aussi a l’anterieur droit dés les premiers muletazos . Malgré ce, il se laisse embarquer dans la flanelle avec ce handicap qui réduit la portée de sa charge malgré une franche noblesse. Lalo soigne l’allure de sa faena qui va a mas mais reste quasi exclusivement droitière. Entiere transperçante et quatre descabellos. Ovation au Durand. Silence.
Distrait dans le capote. Deux piques en mettant la tête mais sans pousser..Début de rodillas qui chauffe le public. Les droitières embarquent en rythme le novillo. Le Durand baisse de ton à compter de la 4eme série. Solal reste au centre et alterne des séries qui offrent des muletazos de classe. Final par circulaires.et passage tremendiste. Belle entière. Avis. Oreille.
Solalito est déclaré vainqueur de cette édition de la Cape d’Or.
Philippe
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