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Plaisance,non piquée: France 4 Espagne 1

A Plaisance, lors de la non piquée,les novillos de France ont battu les toreros d’Espagne. Deux erales de chaque ganaderia ont été bons voir excellent pour le Durand sorti en cinquième position. Seul Jorge Hurtado a coupé une oreille. Et encore, on peut considérer qu’il s’agit d’un but contre son camp car, par sa grande classe, c’est le cinquième Durand qui a offert le trophée au novillero. Julio Mendez (moins à l’aise qu’à Captieux) et Pedro Rufo (blessé en tuant le dernier) ont été en dessous du potentiel des Durand et des Jalabert.

Les toreros

Le premier Durand est noble. Julio Mendez alterne des passages brouillons et d’autres meilleurs. Silence après un vilain bajonazo. Mendez se fait déborder par le quatrième un Jalabert noble mais avec un peu d’exigence dont il n’a pas su résoudre les problèmes. Le bajonazo final ne relève pas le niveau de la faena. Salut dans l’indifférence générale.

Le second, un Jalabert, encasté et avec beaucoup de classe, déborde un Jorge Hurtado, un novillero appliqué mais qui manque de personnalité. La vuelta n’est demandée par personne, un salut aurait suffi. Le Durand sorti en cinquième position est un très grand novillo. D’abord violent, il rompt tout seul et va à mas. Ses charges sont longues. Il humilie et répète avec une très grande classe. Jorge Hurtado n’a pas démérité mais il est resté en dessous de ce qu’il était possible de faire avec ce grand toro. Il coupe ce qui sera le seul trophée de la tarde.   

Le troisième, un Jalabert, est très noble. Pedro Rufo s’applique mais ne pèse pas sur un toro noble mais qu’il ne fait pas rompre. La faena ne transmet rien et est mal conclue à l’épée.  La vuelta auto-accordée ne s’imposait pas. Le sixième, non dominé,  devient de plus en plus compliqué.  Il blesse Pedro Rufo à la main lors de la première entrée à matar Mendez peine à le tuer entend deux avis.

Les toros

Très costauds mais commodes de tête, les novillos de la famille Durand et ceux des Frères Jalabert ont été la grande satisfaction de l’après-midi. Beaucoup de noblesse et de classe chez ceux du Mas de la Chassagne, le meilleur a été le premier dont les qualités n’ont pas été complètement exploitées par Jorge Hurtado. Le dernier Durand est devenu compliqué, mais celui sorti en premier, très noble,offrait des options qui elles aussi n’ont pas été utilisées à bon escient. Le Durand sorti en cinquième a été un grand novillo.Encasté, exigeant et d’une grande classe, il aurait mérité le mouchoir bleu. Comme souvent le manque d’officio du novillero n’a pas permis de voir toutes les qualités de l’animal.

  • Arènes de Plaisance, novillada non piquée des Fêtes 2024, trois erales de Roland et Rafi Durand (1,5,6) et trois de Jalabert Frères pour
    • Julio Mendez :silence (un avis) salut dans l’indifférence (un avis)
    • Jorge Hurtado : vuelta généreuse, oreille
    • Pedro Rufo : vuelta auto-accordée, blessé en entrant à matar, Julio Mendez tue le toro, silence (deux avis)
  • Président: J.C Dabadie
  • 1/3 d’arène
  • Température agréable
Le reportage photographique de Romain Tastet
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Eral à eral
Numéro 38 Durand Julio Mendez

Le premier est costaud. Il est bien reçu à la cape par Julio Mendez. Jorge Hurtado fait un quite par véroniques.  Mendez répond par chicuelinas, le toro serre. Bien élevé, il brinde à ses deux collègues. De l’élégance dans les doblones, le Durand est noble. Les derechazos sont dominateurs et conduisent bien la charge. A gauche c’est plus compliqué. Mendez revient à droite,  La suite est un peu brouillonne. Le torero se reprend et le final est d’un autre niveau.  Le toro est allé à menos et est difficile à fixer. Mendez pinche à deux reprises avant de mettre une demie basse puis une entière en avant. Silence après un avis et palmas au toro

Numéro 102 Jalabert Jorge Hurtado

Le Jalabert est très bien présenté. Il déborde Jorge Hurtado qui le reçoit à la cape. Quite de Pedro Rufo,  le tercio de banderilles est laborieux. Début par doblones, le toro est noble et répète. Hurtado donne de bons derechazos profitant de l’entrega du bicho. A gauche, le Jalabert humilie avec classe. Le novillero appliqué mais fade est en dessous du potentiel de son eral et se fait même déborder en fin de faena. Il torée de trop près et n’allonge pas la charge. Manoletinas pour conclure, Jorge Hurtado pinche à plusieurs reprises avant de placer une entière correcte. Vuelta non méritée du torero, palmas méritées pour le toro.

Numéro 117 Jalabert Pedro Rufo

Le troisième est gacho mais d’un joli trapio. Il est reçu avec douceur à la cape par Pedro Rufo. Très bon quite par tafalleras de Julio Mendez. Le Jalabert met la tête mais se retourne vite. Début par derechazos, c’est appliqué mais cela manque de profondeur. A gauche le torero ne pèse pas sur le toro. Le bicho est juste de transmission.  La faena est trop longue. L’ensemble va à menos. Le cadet des Rufo reste sur la face et tue d’une demie tombée.  Un avis sonne le novillero se fait bousculer en descabellant. Vuelta auto-accordée

Numéro 106 Jalabert Julio Mendez

Nouveau novillo costaud mais gachito, il met la tête dans la cape de Julio Mendez. Le toro déborde Hurtado lors d’un quite par véroniques. Début par doblones, le torero continue par des naturelles. Il a du mal à trouver le sitio. Le novillo est exigeant mais noble il met la tête. Toujours le problème de sitio, le novillo prend le dessus.  Un cite de loin et il passe bien pourtant.  La faena dure au-delà du nécessaire. Julio Mendez tue d’un vilain bajonazo. Le toro tarde à tomber, un avis sonne. Salut dans l’indifférence.

Numéro 4 Durand Jorge Hurtado

Très commode de tête le Durand est quand même d’un trapio respectable. Il met la tête dans la cape de Jorge Hurtado. Pedro Rufo fait un quite par delantales. Hurtado répond par des chicuelinas brouillonnes. Début par cambiadas et derechazos,  le toro est violent. Il s’emploie mieux sur les derechazos suivants. A gauche le torero ne trouve pas la solution. Retour à droite, le bicho va à mas. Il humilie et demande à être plus allongé y compris à gauche. Le Durand se révèle être un grand novillo aux charges longues et pétries de classe. Le novillero subit un Durand très encasté et de grande embestidad qui demande plus d’officio et une muleta plus poderosa. Hurtado tue d’une épée très contraire mais efficace. Une oreille et ovation pour l’eral.

Numéro 6 Durand Pedro Rufo

Le dernier Durand est superbe. Pedro Rufo le reçoit par une larga de rodillas.  Il humilie dans la cape sauf quand Mendez fait un quite. Pedro Rufo brinde à ses deux collègues. Le Durand est noble mais un peu désordonné. Le torero se fait accrocher la muleta. Il n’arrive pas à canaliser sa charge. A gauche, le torero se fait déborder. La faena est brouillonne et le toro finit distrait avec l’envie de partir aux planches. Rufo pinche et se blesse à la main.  Le novillero part à l’infirmerie.  C’est Julio Mendez qui tue le novillo de plus en plus avisé.   Mendez peine à le faire et termine par un bajonazo et écoute deux . Silence

Reseña de Thierry Reboul et photographies de Romain Tastet

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